Description
Titre : Le Secret de François 1er
Genre : Documentaire historique
Année : 2009
Durée : 93 minutes
Support : Numérique HDV – 16/9
Langue : Français
Réalisation et Production : Marc Bielli
Scénario : Marc Bielli
Tiré du livre de Didier Coilhac « Le Secret de François 1er »
Musique : Justin R. Durban
Le Secret de François 1er
La Renaissance française prit son essor au XVIème siècle sous l’impulsion du roi François 1er. Souverain bâtisseur, il donna à la France certains de ses plus beaux fleurons architecturaux. S’ils offrent un formidable témoignage de l’époque Renaissance, les châteaux de François 1er renferment aussi de nombreux mystères dont les révélations pourraient bien conduire à de fantastiques découvertes.
Didier Coilhac, autodidacte passionné, a voué sa vie au dévoilement de ces secrets. Il sera notre guide afin de décoder les messages cachés par les artistes et bâtisseurs de la Renaissance.
Bande annonce
Ce film documentaire a une suite : le film documentaire “L’énigme des rois, de Chambord à Versailles”
Note d’intention du réalisateur
Pourquoi ces films ?
En écoutant l’écrivain Didier Coilhac parler de ses recherches sur la Renaissance et au-delà, ce qui frappe est d’abord la force de ses convictions.
Quinze années d’exploration, de déambulation, de fausses pistes et de vraies révélations ont forgé une œuvre dense et passionnante. L’édification d’un tel ouvrage, il la doit à son intelligence remarquable ainsi qu’à cette étrange proximité avec François 1er, ses “affinités” comme il le dit lui-même, s’exprimant par une exceptionnelle capacité à déceler ce qui reste hermétique à autrui.
Ces films pourraient prendre comme point central cet autodidacte brillant et passionné, parfois excessif et désespéré. Mais le réalisateur a choisi de ne traiter que le cheminement intellectuel des découvertes de Didier Coilhac, en immersion pure et simple, bien loin d’une étude journalistique ou critique. Cette démarche apparaît nécessaire à l’auteur afin de déceler toutes les subtilités des recherches de l’écrivain. C’est aussi un moyen de laisser s’exprimer toute la beauté qui se dégage des magnifiques procédés mis en œuvre par les artistes. Car il y a une vraie esthétique, une réelle élégance dans l’assemblage des différents indices, dans chaque procédé de codage décelé, dans les cryptages révélés, dans les coïncidences inouïes.
Débarrassé d’un certain académisme propre aux universitaires, Didier Coilhac nous propose donc une redécouverte de l’Histoire de France, nous invite à accéder à cette Histoire impalpable, désespérément mystérieuse, flirtant avec le fantastique et le merveilleux. L’un des grands mérites d’une telle démarche est de montrer que l’Art n’est pas qu’une affaire de sensibilité, de technique et d’esthétique. Les artistes n’étaient pas seulement architectes, peintres et écrivains, ils étaient aussi mathématiciens, astrologues, cabalistes et alchimistes. Nous dirions aujourd’hui, scientifiques et ésotéristes. C’est cette collision des disciplines qui fait de certaines personnalités des artistes originaux. Le plus célèbre d’entre eux, Léonard De Vinci, en est le parfait exemple.
Le travail de Didier Coilhac a donc une valeur pédagogique : faire accéder l’homme moderne et profane à cette “face cachée” de l’Art, à cette connaissance oubliée ou dissimulée, osant aborder ce qu’il y a de plus occulte dans la pensée de la Renaissance et au-delà. Ce n’est rien d’autre que l’invention d’une nouvelle discipline universitaire, que nous pourrions voir un jour fleurir dans nos écoles, orientée vers l’étude des Artistes-codeurs et leurs créations. Car à la lumière des multiples ramifications des cryptages traversant les siècles, le travail effectué par l’écrivain n’est qu’amorcé, cette quête restant inachevée et considérable. Il est temps que l’homme moderne quitte cette béatitude à la fois admirative et suffisante devant les créations d’autrefois. Qu’au-delà des analyses essentiellement descriptives que nous rencontrons dans nos livres d’Histoire, il ose braver les énigmes déposées par les artistes du passé, ces hommes parfois infiniment brillants, qui nous ont laissé un héritage manifestement incompris aujourd’hui.